L’Europe et Interfel en campagne pour les fruits et légumes à Rock en Seine

Une présence en festival pour une efficacité terrain

Le stand aux couleurs de la campagne, conçu pour être à la fois ludique et éducatif, mettait en avant les bienfaits d’une alimentation saine et la simplicité d’intégrer les fruits et légumes dans le quotidien des jeunes adultes. L’an dernier, au-delà de la visibilité auprès des 40 000 festivaliers quotidiens, plus de 3 500 personnes ont visité le stand, et plus de 4 000 fruits, légumes et bananes ont été distribués.

Les festivaliers ont pu pédaler sur des smoothie-bikes, des vélos équipés de blenders qui transformaient leur énergie en boissons. Un étal garni de fruits et légumes frais était également à leur disposition. Le stand proposait également aux festivaliers de tourner une grande roue pour remporter des goodies autour d’un quizz animé par une diététicienne. Enfin, des conseils pratiques et des astuces culinaires étaient également partagés. « Nous voulons montrer que consommer des fruits et légumes peut être simple et amusant, partout et à tout moment, même en plein festival, » explique Lise Jacob, Directrice de la Communication d’Interfel. Après appel d’offre, c’est l’agence indépendante Venise qui accompagne l’initiative, et ce depuis trois ans.

Des influenceurs pour engager en digital autour de l’opération

Pour donner écho à l’opération sur le terrain et alimenter la campagne globale en contenus digitaux engageants, une stratégie digitale a par ailleurs été mise en place, notamment par le biais de l’influence. « La mesure de la performance se fait aux nombres de visiteurs du stand mais aussi grâce à des KPIs digitaux liés à la création de contenus sur place, » précise Lise Jacob. « Chaque année, nous ajustons notre approche en fonction des retours des précédentes éditions. Par exemple, nous avons déplacé la sponsorisation de contenus de l’été à l’automne pour maximiser l’engagement. »

Quelle place dans le mix de la campagne globale pour l’événementiel ?

L’événementiel joue un rôle important dans cette campagne « Nous avons constaté que la présence sur le terrain est essentielle pour toucher directement notre public cible et transmettre nos messages de manière efficace » souligne Lise Jacob. Le volet événementiel représente ainsi entre 11 et 28 % du budget du programme global. Chaque pays partenaire adapte ses actions en fonction des spécificités locales, mais la clé de répartition entre les leviers de communication pour les différents partenaires reste la même. « En France, sous notre entité Les fruits et Légumes frais, la signature grand public d’Interfel, nous sommes présents au festival Rock en Seine, avec notre partenaire l’AIB*, qui sera aussi présents dans d’autres lieux tels que des salles de sport. Il faut rester dans l’objectif de base et cibler la même audience, mais les mises en œuvre opérationnelles peuvent être adaptées en fonction des spécificités locales des partenaires.  » explique Lise Jacob.

« Un message européen qui fait du bien »… et qui est véhiculé pendant trois ans, au moins.

Cette campagne européenne est le fruit d’une collaboration entre plusieurs organisations : Interfel en France, Board Bia en Irlande, Freshfel en Belgique, et l’AIB. Cofinancé par l’Union européenne, le programme vise à promouvoir la consommation de fruits, légumes et bananes à travers une série d’initiatives coordonnées. Ces programmes européens permettent de mutualiser les efforts et de toucher un public plus large grâce à une approche concertée » indique Lise Jacob. « Le programme est conçu pour s’inscrire dans la durée, avec une campagne qui s’étend sur trois années pour réellement impacter les comportements alimentaires. […] En tant qu’interprofession, nous ne vendons rien, nous travaillons sur l’image, ce qui est un travail de long terme. Travailler sur les changements de comportement, notamment la consommation de fruits et légumes, nécessite une approche prolongée. »

Un objectif : promouvoir la consommation - et la demande - de fruits, légumes et bananes des jeunes

L’évolution des modes de vie a profondément changé les habitudes alimentaires, et la campagne « Life is Better » s’attaque à cette problématique de santé publique. Avec une consommation de fruits et légumes inférieure aux recommandations dans la plupart des pays européens, l’objectif est de rendre ces aliments plus accessibles et attrayants pour les jeunes adultes. « Dans ses actions, il est crucial pour l’Europe de non seulement promouvoir l’offre, mais aussi de stimuler la demande. » souligne Lise Jacob. La campagne vise à montrer que consommer des fruits et légumes peut être facile, agréable et adapté aux modes de vie contemporains. « Depuis plusieurs générations, on consomme moins de fruits et légumes que nos parents et nos grands-parents. C’est lié aux changements de mode de consommation, au fait de prendre des repas de façon morcelée et de ne pas forcément faire des menus très structurés. Il y a aussi une perte de la transmission générationnelle des savoirs-faire culinaires, ce qui fait que les jeunes générations savent moins cuisiner, sont aussi moins équipés pour cela. C’est pourquoi nous fournissons des recettes simples et des astuces pratiques pour les aider, tout en leur donnant des idées pour diversifier leurs moments de consommation  : à l’apéro, en sortie… ! »