Stratégies

Bertille Toledano et David Leclabart réélus à la présidence de l’AACC

Par Pascale Baziller | Le | Agences & organisations

Réélus à la présidence de l’AACC pour un deuxième mandat, Bertille Toledano et David Leclabart souhaitent accélérer la transformation de l’association pour poursuivre dans une dynamique de progrès, revendiquer son appartenance aux industries créatives et culturelles et renforcer les quatre chantiers engagés.

Bertille Toledano, présidente de BETC et David Leclabart, président d’Australie.GAD - © AACC
Bertille Toledano, présidente de BETC et David Leclabart, président d’Australie.GAD - © AACC

À l’issue de l’Assemblée Générale qui s’est tenue ce mardi 4 juillet 2023, le nouveau conseil d’administration a réélu Bertille Toledano, présidente de BETC, et David Leclabart, président d’Australie.GAD, à la présidence de l’Association des Agences-Conseils en Communication (AACC).

Accélérer la transformation de l’association

Accélérer la transformation de l’association pour poursuivre dans une dynamique de progrès est la feuille de route que se sont donné les deux co-présidents. « L ’AACC est ouverte à tous les sujets de notre époque : la diversité́, la transition écologique, l’intelligence artificielle, l’égalité́ des salaires hommes-femmes. Et puis, notre association est animée par la camaraderie qui existe entre ses membres. C’est cet esprit, inattendu dans un marché́ toujours plus tendu, qui motive aujourd’hui notre candidature », souligne Bertille Toledano.

Renforcer les chantiers structurants

Le mandat premier de cette co-présidence était articulé autour de quatre chantiers : la transition écologique, la défense de la valeur du travail des agences et de leurs talents, l’attractivité́ et la diversité́, et la relocalisation des productions. Dans la continuité, le duo souhaite renforcer les quatre chantiers structurants. La volonté est de redynamiser le premier chantier autour de la création d’une transition écologique désirable, concentrer le deuxième chantier sur un thème : la création de valeur et la valeur de nos créations (dans les compétitions, dans le temps et dans tous nos modes d’expressions - en particulier, numériques). Mais également préserver à la relocalisation des productions en France « car la création étant une industrie, sa production est un enjeu industriel ».

Appartenir aux industries créatives

Enfin, le duo souhaite revendiquer l’appartenance de l’AACC aux industries créatives et culturelles. La création est ce qui fait que les agences sont des entreprises singulières. Celle-ci est partout dans les agences, elle impulse et irrigue leur mode de fonctionnement.

L’AACC rappelle que contrairement aux cabinets ou entreprises de “consulting”, ses agences offrent un conseil d’une autre nature car elles produisent ce qu’elles recommandent. Ce qui est autrement plus engageant.

« Cette inflexion doit nous permettre de mieux valoriser nos métiers, auprès de nos clients, auprès des jeunes talents et auprès de nos parties prenantes », précise David Leclabart